D'après mes souvenirs et les quelques photos que j'ai, j'ai eu une scolarité plutôt normale -si ce n'est aux 4 coins de la France...-
Cela étant, je ne saurais vous dire si j'ai fait de la maternelle à l'époque mais le CP, ça oui, pour sûr ! Je me souviens même que ma maîtresse s'appelait Marie. Elle avait les cheveux courts et elle était blonde 😛 D'après mes souvenirs, je me souviens de 2 choses dans sa classe : la classe verte et mon déguisement de coupeuse de canne à sucre probablement pour le carnaval dont je vous laisse une photo par ici histoire de voir la classe que j'avais à l'époque... 🤪


Ensuite, j'ai déménagé, nous avons quitté la région parisienne pour le département du Vaucluse dans la petite ville d'Entraigues-sur-Sorgues où j'ai intégré une classe de CE1. Je me suis faite de nombreuses amies et amis avec lesquels nous jouions à la corde à sauter, à l'élastique, aux billes et, pour les garçons, généralement aux cartes des premières générations de Pokémon parce qu'oui, à la base, c'est de ma génération les cartes Pokémon ! J'allais même, de temps en temps, au centre aéré mais de façon très occasionnelle.
Également, je me souviens d'un enseignant ou plutôt un instituteur ressemblant trait pour trait à Tobias Menzies qui m'avait appris à lire l'heure durant les récréations sur sa montre. Ensuite, je me souviens de ce moment horrible où j'ai eu le souffle coupé pour la première fois de ma vie à cause d'un enfant qui m'avait donné un coup de pied dans le ventre au lieu de viser le ballon. Je m'étais réfugiée dans les toilettes des filles pour reprendre mon souffle avec mes copines mais j'avais clairement eu l'une des plus grandes peurs de ma vie.
Dans cette école, j'y ai effectué mes 4 années de primaire. Puis, j'ai été placé dans un collège privé où je me suis faite de nouvelles amies et où je suis partie en séjour ski. J'ai d'ailleurs eu un flocon et je me souviens même que ma mère m'avait confectionné dans une brassière blanche, une petite poche pour y placer mon argent de poche. D'ailleurs, avec ce dernier, j'ai acheté une peluche Saint-Bernard qui, aujourd'hui a malheureusement totalement disparu de ma vie... 😢 quand je dis que je n'aime pas prêter mes affaires personnelles, c'est pas pour rien... ! C'était ma peluche !! C'est comme l'histoire de mon hippoppotame vert cache ceinture ça hein...
Le professeur principal que j'avais, dont je me souviens encore de son nom mais, pour des raisons d'identité, je ne le divulguerais pas ici, était une femme super gentille. Elle m'adorait ! C'est à la fois notre professeur principal mais aussi notre professeur de français. Nous avions faits un super exposé sur les caribous également avec ma mère.. Enfin, elle m'avait aider à le mettre en forme et j'avais eu une super bonne note. Toute ma classe m'adorait ! A tel point qu'ils m'avaient dits qu'ils voteraient tous pour moi pour être la déléguée. D'ailleurs, même mon "concurrent" me disait que je le méritais amplement. Mais, hélàs, malgré ma passion naissante pour la pétanque (jeu que nous pratiquions entre midi et deux dans ce collège), la roue du déménagement me happa de nouveau pour une installation dans le département de la Charente-Maritime, direction Bussac sur Charente près de Saintes.
A 12 ans, j'intégrais une nouvelle classe de 5ème où les liens entre les élèves étaient déjà créés et où l'élection des délégués avaient déjà eu lieu. Dans cette classe, j'y ai étudié le latin et j'ai eu la chance de pouvoir partir visiter l'Italie quelques semaines après. Malheureusement, je n 'y étais pas à mon aise parce que j'étais un peu la "laidronne" de la classe malgré les deux, trois amies que j'avais.
Je me souviens de ce jour où j'avais sport... Ma mère préférait que je m'habille en tenue adéquate le matin même pour être prête pour l'EPS et que je me change après la séance... sauf que ce jour-là, ça a été la photo de classe. D'une, j'en ai jamais été informé dans le fameux cahier de liaison et, de deux, il fallait obligatoirement la photo individuelle... Mon sourire de gêne à poser devant tous mes camarades de classe en tenue de sport se lit littéralement sur mon visage...

Par la suite, que ce soit dans le bus, en l'attendant à proximité du collège, dans la cour ou pendant les récréations, je me suis créée un petit groupe d'amis. Au final, à ma seconde année de troisième, parcequ'oui, j'ai redoublé parce que j'ai choisi de le faire parce que je n'avais pas eu UNE matière au Brevet des Collèges, nous étions une bonne vingtaine d'amis dont les liens étaient quasiment indestructibles. C'est beau l'innocence de l'enfance, vraiment... Mis à part, les deux voyages en Angleterre que j'ai effectué avec certains d'entre eux, nous avons été séparé par les voies du cursus scolaire pour le passage en Seconde mais ce n'est pas pour autant, qu'à l'ère des premiers téléphones portables, nous ne pouvions pas nous envoyer des textos. C'est ainsi qu'on resta en contact le plus souvent possible pour se donner des nouvelles des uns et des autres. Pendant que certains partaient sur une voie qu'ils avaient choisi, moi, je n'avais pas vraiment d'idées sur le cursus que je voulais effectuer à part une, éventuelle, le baccalauréat littéraire.
J'adorais écrire ! Et j'ai écrit une bande dessinée et même quelques chapitres de romans... mais, ça, c'est une autre histoire... Et l'idée d'être dans l'envers du décor d'une école ou d'un collège en tant que professeur des écoles me plaisait. Sauf que, je ne plaisais pas à ma prof' de français qui s'amusait à me mettre des bâtons dans les roues en sous-entendant que mes rédactions étaient tirées du net'... 😶 Bref 🫥
Par conséquent, j'ai redoublé pour entamer un cursus pour devenir Secrétaire ! 🙌 Je suis de la première génération du Baccalauréat Professionnel en 3 ans au lieu de 4 ! 🎉 Tada ! Pour la première fois de notre existence, ma meilleure amie et moi étions dans la même classe et après avoir érigé un stratagème pour être dans le même groupe... parce que forcément son nom commençait par un C et le mien par un R, alphabet de m.... Devinez qui me happa de nouveau ? LE DEMENAGEMENT ! 🥴 Et clairement, celui-ci, je m'en suis pas cachée, il m'a fait chier à tel point que lorsque mes parents l'ont appris, je crois que je me suis vidée de toute l'eau qui existait dans mon corps.
OK, je me mets à la place de mes parents deux secondes, ils avaient enfin ce qu'ils voulaient. Mais, MOI, le bon gros mot qui ne fait pas du tout égocentrique, j'avais mon cercle d'amis à qui j'avais fait la promesse que jamais je ne les quitterais... je vous l'ai dit, l'innocence de l'enfance, adolescence, elle est belle.. et de toute façon même si j'avais été majeure, j'aurais rien pu faire.. Du coup, lorsqu'on est sorti de notre cours de danse avec ma Maman et qu'elle avait les larmes de joie d'apprendre cette nouvelle, moi, dans ma petite tête, je me suis fait la promesse à 17 ans qu'un jour, je reviendrais en métropole coûte que coûte et je me suis effondrée en larmes dans mon lit en rentrant à l'idée même d'annoncer à mes amies que je partirais incessamment sous peu...
N'empêche quand je pense au titre de ce post, je me dis que je suis censée vous parler de mon parcours scolaire, ce que je fais en quelque sorte, mais je vous parle beaucoup plus de mon ressenti même durant mon enfance et, encore, je ne vous dis pas tout... parce que même si j'avais des amis.. De ma première troisième au Bac', j'étais pas spécialement bien non plus psychologiquement.
En Décembre 2008, nous débarquions sur le sol réunionnais. Pour être honnête, je n'ai plus aucun souvenir de ce vol, de ce débarquement si ce n'est la chaleur étouffante et moite de ce petit bout d'île perdue dans l'Océan Indien. En Décembre, nous étions en plein été là-bas et il fallait se préparer à la rentrée scolaire qui avait lieu à la mi-janvier... Petit cours de géographie et d'histoire, la Réunion étant située dans l'Océan Indien avec un magnifique climat océanique du Sud de la Terre, cette dernière est sujette à des conditions météorologiques extrême pouvant donner naissance à des cyclones plus ou moins intenses. Par précaution, les élèves de tout âge ont environ un petit mois de vacances en attendant que la saison des cyclones passe. Du coup, armée de mon lecteur mp3 et de mes écouteurs, je passais mes journées à survivre à cette nouvelle vie en écoutant les deux seuls groupes que j'affectionnais Tokio Hotel & Cinema Bizarre.
A la rentrée, j'intégrais une classe de Seconde dans un lycée privé de l'île sans vouloir spécialement me lier plus d'amitiés avec qui que ce soit... Je me rends compte -avec dureté- aujourd'hui, en écrivant ces lignes, que j'ai un besoin social constant de savoir que je suis une personne à part entière et que j'ai besoin de compter et qu'on me rassure sur le fait que j'existe parce que j'ai probablement trop souffert de ce type de perte... De fil en aiguille, j'ai grandi. Je me suis faîte deux bonnes amies : Priscilla et une personne dont je ne me souviens plus du prénom car elle avait une consonnance spécifique et, par peur de psalmodier ce dernier, je préfère l'appeler Elle. Honnêtement, j'ai des souvenirs avec cette fille, dans l'enceinte même de ce lycée mais elle a tellement été présente peu de temps dans ma vie que je me demande si mon cerveau ne se l'est pas inventé car, je n'ai trouvé aucune trace d'Elle, nul part, ni sur les réseaux, ni dans les contacts de mes amis et lorsque je lui ai écris un SMS, elle ne m'a jamais répondu. Pourtant Elle a bel et bien existé. Mais sa disparition reste inexplicable à mon sens...
La dernière conversation que j'ai eu avec elle était lorsque nous attendions à un escalier que l'heure passe avant le prochain cours. Elle me racontait, alors que je me posais des questions sur la personne avec qui j'étais, à l'époque, qu'elle avait, elle, connu le vrai grand amour et qu'un jour, on lui avait retiré cela. Elle m'avait dit cela comme cela, de but en blanc, sans tressaillir, sans frémir. Elle était posée, là, en face de moi, comme si elle bronzait et qu'elle savourait les chauds rayons de soleil et m'annonçait que l'Homme qu'elle aimait vraiment était parti au ciel. Suite à cette discussion, le lendemain, je ne l'ai plus jamais vu. Elle a tout bonnement disparu.
Bref, j'ai continué ma petite routine de vie scolaire dans un lycée avec les à-côté. Mes camarades de classe avaient du mal à comprendre les cours de français alors, entre midi et deux, nous nous installions dans une classe et je leur expliquais ce qu'elles ne comprenaient pas. Durant les heures de contrôle, je les finissais tellement rapidement que certains profs me donnaient des exercices supplémentaires pour ne pas m'ennuyer. Au fur et à mesure de ces 3 années, je suis tombée amoureuse du métier que j'apprenais et je me sentais totalement à l'aise avec les logiciels comme Excell, Word, etc.. Le BEP, je l'ai décroché aisément et le Baccalauréat Professionnel également avec mention. Je suis même passée dans le journal de l'Île. Mes parents étaient fiers de moi. Puis, j'ai voulu commencer à travailler mais mon père a voulu que j'entre à l'Université. Je suis partie dans un cursus de Médecine mais lorsque je suis arrivée, le premier jour, dans l'amphithéâtre et qu'on me parlait de choses que je n'avais pas vu depuis le collège, je me suis dit, c'est pas l'endroit. Le lendemain, j'étais intégrée dans un cursus d'Anglais. Clairement, je ne vais pas vous mentir ou vous expliquer en long, en large, et en travers cette année, je me suis rétamée. L'Anglais est une belle langue mais d'une moyenne lycéenne à 16, je suis passée quasiment à 4. J'étais dégoutée et j'avais plus envie d'université, j'avais juste envie de travailler dans une entreprise. J'allais même plus à certains cours en amphithéâtre parce que j'en étais dégoutée. Mon père a demandé à ce que je redouble.. J'ai redoublé ma première année de licence mais, j'ai rien fait pour autant. Au bout d'un moment, je pense que mes parents ont capitulé et je me suis trouvée mon premier travail dans la vie professionnelle en tant que Secrétaire d'Ecole.
Le reste, ce sera, dans un autre article 🌝
Parce que mon enfance et donc, mon parcours scolaire s'est arrêté là, lorsque j'ai arrêté la fac et que je suis entrée dans le monde adulte. J'avais presque 22 ans...
Ajouter un commentaire
Commentaires